"On apprend"
Nicolas Lunven et Turn the Tide on Plastic arrivent en septième positionAprès une septième place dans cette première étape de la Volvo Ocean Race, Nicolas Lunven et l'équipage de Turn the Tide on Plastic sont arrivés à Lisbonne en septième position ce soir. Voici les mots du français à l'arrivée :
"Il y a quand même pas mal de choses positives, on s’est battu tout au long de l’étape jusque dans les dernières centaines de mètres avec Brunel et avant ça avec d’autres bateaux - SHK Scallywag, Dongfeng et Brunel. Par moment on arrivait à tenir la cadence en vitesse, d’autres moments c’était plus compliqué.
Je pense qu’il ne faut pas s’arrêter sur la déception de finir dernier, on savait avant le depart qu’on n’était pas une 'équipe forte'. Notre objectif est d’apprendre et de progresser. Je pense que suite à cette étape on a la possibilité de pas mal progresser. L’ambiance est super bonne et très positive a bord."

"Des mauvais moments il y en aura forcément, j’espère qu’il y en aura aussi des bons. Là ce n’est pas une belle place, mais malgré tout, ça reste une belle étape pour nous, pleine d’apprentissage. Nous avons une équipe sympa et je pense sincèrement qu’on est capable de faire de belles choses, et finalement être capable de rivaliser avec des équipes plus fortes que nous, comme on a pu le faire pendant cette étape, c’est déjà bien, et c’était une belle étape. On essaiera de faire mieux sur la ligne d’arrivée la prochaine fois."
L'étape :
"Après Gibralter, on était 4 bateaux dans un mouchoir de poche et on s’est fait un peu décrocher quand le vent est rentré. Petit à petit Dongfeng et SHK Scallywag se sont échappés, Brunel un peu moins.
Après Porto Santo, il y avait une vingtaine de noeuds de vent, et ça partait directement au portant, donc le premier qui envoyait son gennaker partait dans 20 noeuds.
Même si on enroule en dernier, on a réussi à revenir sur Brunel et on enroule le waypoint (deuxième marque virtuelle) devant eux, et puis sur tout le retour on se bat avec eux dans des conditions où souvent, on cherchait les réglages."
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