Reporters Embarqués
L’histoire de la course autour du monde est difficile à raconter, mais personne n’est mieux placé que les Reporters Embarqués pour le faire.
Depuis 2008-09, les équipes de la Volvo Ocean Race embarquent un journaliste multimédia “Onboard Reporter”, équipé des toutes dernières technologies en matière de communication et avec des années d’expérience dans le milieu médiatique. Son objectif est simple : donner aux fans restés à terre un aperçu de l’aventure extrême, telle que la vivent les marins.
Considéré comme “le poste le plus difficile du journalisme sportif”, le rôle d’Onboard Reporter n’est de toute évidence pas fait pour les âmes sensibles. Aucun autre sport ne permet à un journaliste multimédia de vivre au milieu des équipes ou des athlètes et la pression physique et psychologique à laquelle ils font face en capturant les bons et mauvais moments de cette incroyable aventure en texte, photos et vidéos est immense.
Mais elle en vaut tellement la peine. Au total, le nombre de personnes à être allées sur la lune est supérieur au nombre d’Onboard Reporters dans la Volvo Ocean Race et faire partie de ce club très privé est un honneur pour tous les journalistes professionnels.
C’est pourquoi le travail des Reporters Embarqués de la Volvo Ocean Race est régulièrement relayé dans les plus grands médias, tels que le Daily Telegraph, le New York Times, la Red Bull Media House, et en 2014-15 dans plus de 242 émisions sur 83 chaînes de télévision du monde entier.
Et ces journalistes ont la chance de travailler au quotidien avec un équipement très sympa. Il faut d’ailleurs une sacrée technologie pour envoyer du contenu média quand on navigue au milieu des océans. Chaque bateau est équipé d’un matériel dernier-cri, de caméras télécommandées, des micros et de stations médias conçues sur mesure.
L’aide à la communication fournie par Inmarsat depuis 2005 permet d’envoyer quotidiennement du contenu multimédia pour satisfaire un public de plus de 10 millions de personnes, grâce à des connexions par satellite haut débit sur chacun des monotypes de 65 pieds.
En 2017-18, les fans de la course auront encore plus accès aux bateaux. L’interdiction d’accès aux réseaux sociaux, qui avait été mis en place pour éviter l’aide extérieure, a été levée. Les marins et les Onboard Reporters ont donc désormais la possibilité de se connecter plus souvent, même en pleine mer.
Onboard Reporter biographies

Konrad Frost (Royaume-Uni)
Après avoir affiné son oeil et ses prises de vues lors de la Clipper Race, l’arrivée de Konrad dans le monde de la Volvo Ocean Race s’est fait naturellement - et il admet qu'il a longtemps rêvé de rejoindre la Volvo Ocean Race depuis qu'il était petit. Quand il n'est pas en mer, il est un caméraman respecté dans l'industrie du sport d'aventure, et il connaît parfaitement la course après avoir travaillé comme équipier pour la série TV “Volvo Ocean Race”, ainsi que pour l’émission “Mainsail” de CNN.
Jen Edney (USA)
Jen est l’une des plus talentueuses photographes aventurières dans le milieu et apparaît régulièrement dans des publications nationales comme le magazine “National Geographic” qui l’a récemment nommée comme l’une des “neuf femmes photographes qui repoussent les limites.” Malgré le fait qu’elle vienne de l'état enclavé du Nebraska, Jen a enregistré plus de 50 000 milles maritimes en préparation pour le job ultime dans l’univers des médias nautiques.
Jérémie Lecaudey (France)
Jérémie est nouveau dans l’univers de la voile, mais il arrive avec une nouvelle perspective - et des années d'expérience de sports extrêmes dans ses bagages. Il a travaillé dans l'industrie du Kitesurf, produisant tout le contenu vidéo pour le Kiteboarding World Tour, et plus récemment 5 ans pour la FIS (Fédération Internationale de Ski) couvrant les épreuves de ski alpin, ski de fond et combiné nordique.
Martin Keruzoré (France)
Martin a grandi autour de l'océan et du monde de la photographie de voile, il a presque 10 ans d'expérience en tant que réalisateur, photographe, caméraman et éditeur. Débutant très jeune, Martin a enregistré des milliers de milles dans des courses françaises et a participé à des projets incluant le premier test de vitesse de L’Hydroptère d’Alain Thébault. Il a également navigué à bord du Multi 50 avec Erwan Le Roux et sur quelques bateaux de la classe IMOCA avant le dernier Vendée Globe.
Sam Greenfield (USA)
Sam est l’un des deux seuls Onboard Reporter de l’édition 2014-15 à revenir, après avoir été sur Dongfeng Race Team la dernière fois. Il a retenu l’attention en devenant le premier OBR à faire voler un drone depuis un Volvo Ocean 65 en navigation, révolutionnant l’usage des drones dans le monde de la voile. Depuis la fin de la dernière course, Sam était basé aux Bermudes, et travaillait pour Oracle Team USA.
Ugo Fonollá (Espagne)
Plus jeune membre de l'équipe 2017-18 des Onboard Reporter, Ugo a grandi dans le monde de la voile sur l’île de Majorque, près de Palma. Après avoir étudié l'ingénierie, Ugo a tout misé sur l'accomplissement de son rêve - devenir un OBR dans la Volvo Ocean Race. Six ans plus tard, armé d'une caméra et de son expérience, son souhait est devenu réalité.
James Blake (Nouvelle-Zélande / Royaume-Uni)
James s’est créé une réputation impressionnante avec ses documentaires sur la nature et le monde ainsi que son talent derrière la caméra. Il a travaillé pour des films de la BBC et Discovery en tant que cinéaste avant de décider de suivre les traces son père, la légende de la Volvo Ocean Race, Sir Peter Blake. Il est également un aventurier né qui a complété une traversée de la mer de Tasman (1600 km séparant l’Australie de la Nouvelle-Zélande) à la rame en 2012 avec son équipe de quatre hommes et planifie de nouveaux exploits après cette course, y compris un nouvel angle sur un record transatlantique.
Richard Edwards (Royaume-Uni)
Richard a grandi avec une affinité naturelle pour l'océan et les sports nautiques - et en 2015, il a fait de sa passion un métier, en rejoignant la Clipper Race en tant que caméraman et producteur. C'est cette expérience autour du monde qui l'a inspirée à postuler pour le job ultime dans l’univers des médias - le rôle d’Onboard Reporter pour la Volvo Ocean Race.
Tom Martienssen (Royaume-Uni)
Ils disent que le rôle d’Onboard Reporter sur la Volvo Ocean Race est l'un des plus extrêmes dans le monde des médias - mais pour Tom, ancien soldat désormais reporter, ce pourrait être un changement de carrière bienvenu. Il a complété deux tours de l'Irak en tant que médecin et artilleur de la Royal Air Force, et a présenté un reportage pour la BBC et CNN en direct du mont Everest. Néanmoins, il prétend toujours que travailler à bord des bateaux de la Volvo Ocean Race est la chose la plus difficile qu'il n’ait jamais faite.
Brian Carlin (Irlande)
Après avoir fait ses armes en tant qu’Onboard Reporter à bord de Team Vestas Wind en 2014-15, Brian revient en tant que chef d'équipe des OBR et sera désireux de faire le tour du monde (en entier) après des débuts sportifs dans la Volvo Ocean Race qui ont vu son équipe s’échouer sur un atoll au milieu de l'océan Indien quelques jours seulement après le départ de la troisième étape, depuis Le Cap.
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