Elodie Mettraux "l'acclimatation en mer, ça l'a bien fait !" - Volvo Ocean Race 2017-18
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Elodie Mettraux "l'acclimatation en mer, ça l'a bien fait !"

Partie du Cap pour la première étape de sa deuxième Volvo Ocean Race, la suissesse a commencé fort, dans des conditions attendues, certes, mais extrêmement intenses !
18 décembre 2017 14:22 UTC
Hugo Chartier

Partie du Cap pour la première étape de sa deuxième Volvo Ocean Race, la suissesse Elodie Mettraux a commencé fort, et après une première semaine de course dans des conditions attendues, certes, mais extrêmement intenses, elle retrouve ses sensations de navigation au large tout en luttant contre les éléments au coeur du Grand Sud !

“Petit à petit je sens que ça vient mais il me faut encore un moment pour que je sois vraiment à l’aise et capable d’aller au bout du bateau,” voici son état d’esprit après une première semaine à bord de Turn the Tide on Plastic, actuellement en sixième position, à quelques 150 milles du premier Dongfeng Race Team. Au poste de régleuse barreuse, la mise en jambe a été immédiate, avec des vents atteignant les 50 noeuds dans l’Indien la semaine passée…

Elodie-Jane Mettraux - Volvo Ocean Race

Après une première campagne lors de la dernière édition à bord de team SCA, la Volvo Ocean Race est loin de lui être inconnue : “cette fois ci c’est bien différent parce que j’ai la course de la dernière fois dans les pattes même si quand je suis arrivée au cap je me suis posée la question de savoir ce que je faisais ici…”

Mais une fois le départ donné au pied de Table Mountain, plus de place aux questions mais à l’action, “l’acclimatation en mer, ça l’a bien fait, je me suis assez vite remise dans le rythme…” et quel rythme ! “tu en **** tellement de base qu’il faut faire en sorte de rendre la chose la moins difficile possible. C’est très important humainement, voir si quelqu’un commence à être trop dans le dur… tu peux faire vraiment beaucoup avec une petite attention, un café à quelqu’un qui est congelé par exemple. Ce que je trouve vraiment fou dans cette course en général c’est que les petites choses peuvent avoir un impact fort sur ton état d’esprit et le truc important est de garder un esprit positif tout du long.”

© Jeremie Lecaudey/Volvo Ocean Rac

Au sein d’un équipage mixte composé de 5 femmes et 5 hommes, avec la britannique Dee Caffari comme chef d’orchestre, Elodie reste dans son élément, car bien qu’elle connaisse le bateau, la course ou les conditions, toutes les deux étaient à bord du bateau suédois SCA en 2014-15, ainsi que Liz Wardley !

Et au sujet de sa relation avec Dee, elle se souvient de ses premiers pas dans le monde de la course au large : “je savais que je pouvais lui poser toutes les questions que j’avais… c’était agréable d’avoir quelqu’un qui te dit combien de paires de chaussettes il faut prendre etc. puis après tu te fais tes propres règles…” Aussi anecdotique que cela puisse paraître, c’est ce qui fait qu’elle est aujourd’hui une navigatrice expérimentée en constant apprentissage.

“Je sais qu’Elodie est focalisée sur les performances, et qu’elle est une barreuse et régleuse de confiance, dans toutes les conditions. Elle ajoute du savoir-faire à notre équipe,” confiait Dee Caffari à son sujet, il y a quelques mois.    

© Jeremie Lecaudey/Volvo Ocean Rac

 

Souvent, je trouve que tu es plus effrayé quand tu rentres à terre et que tu repenses aux choses, que sur le moment même, sur le bateau, où tu es dans un état d’esprit où il ne faut pas ‘freak out’

Elodie Mettraux
 

Autre marin suisse, Christian Scherrer participait à la course en 1993-94 lorqu'elle était connue sous le nom de Whitbread Round the World Race. Lui aussi avait été lancé dans le grand bain par une des légendes de la course, Pierre Felhmann, qui a passé pas moins de 17 ans, soit 5 éditions à essayer de remporter le Trophée, en vain. 

Enthousiaste à l'idée de voir Elodie embarquer sur Turn the Tide on Plastic, il nous confiait "c’était un grand plaisir de voir Elodie sur SCA lors de la dernière edition et c'est super de la voir y retourner. C’est bien pour le sport et en plus en tant que femme c’est un très joli message." 

Il ajoute, "Le rêve aurait été de voir plus d’équipiers suisses pendant la course ou même une équipe, mais c’est pour le moment un projet et non une réalité… “On [la Suisse] a un héritage” et en y ayant participé, c’est une course mythique, très spéciale, c'est le truc le plus fort !"

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