Cap au nord, loin des glaces ! - Volvo Ocean Race 2017-18
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Cap au nord, loin des glaces !

L’ensemble de la flotte remonte vers le nord, le long de la zone d’exclusion des glaces…
16 décembre 2017 16:45 UTC
Hugo Chartier

L’ensemble de la flotte remonte vers le nord, le long de la zone d’exclusion des glaces…

Vendredi après-midi, la direction de course a choisi d’étendre la zone d’exclusion, après avoir identifié un iceberg de 60 mètres, dérivant au nord-est des Kerguelen. Pourquoi un changement tardif ? Phil Lawrence, directeur de course, explique : “nous avons des reports sur la zone qui entoure les Kerguelen tous les 12 jours, grâce au satellite Sentinel 1. Le précédent nous indiquait la présence d’icebergs au sud-est des îles, et c’est sur cela que l’on s’était basé pour définir la première zone d’exclusion.”

Il ajoute, “aujourd’hui (vendredi 15 décembre), nous avons appris la présence d’un iceberg de 60 mètres au nord-est des îles, et par conséquent, nous avons décidé d’étendre la zone d’exclusion d’environ 200 milles plus au nord, et en avons informé chacune des équipes.”

“La sécurité des équipages est notre priorité, et nous ne voulons pas voir les bateaux surfer les vagues du grand sud, à 30 noeuds en pleine nuit, dans une zone ou nous savons la présence d’icebergs.”

© Martin Keruzore/Volvo Ocean Race

Les équipages ont donc mis le cap au nord-est, avec Dongfeng Race Team en tête, devançant MAPFRE de 15 milles, mais au dernier report de positions, les espagnols avaient une vitesse supérieure de 5 noeuds… le mano à mano continue.

Derrière, Charlie Enright et son équipage de Vestas 11th Hour Racing, vainqueurs de la première étape, tentent de ne pas se laisser trop distancer mais accusent un retard de 85 milles sur MAPFRE. En plus de tout donner pour refaire leur retard, il leur faut garder un oeil vigilant, car derrière, Brunel, SHK Scallywag et Turn the Tide on Plastic sont à moins de 100 milles, et tout peut aller très vite à cet endroit du globe…

Simon Fisher, le navigateur nous écrivait : “on essaie de trouver le juste milieu entre performance et sécurité, en étant vigilant sur les conditions tout en poussant le bateau au maximum et jusqu’ici, on a été récompensé par nos efforts. Bien sûr, les deux bateaux rouges ont encore gagné un peu d’avance, mais on tient bon, et on s’accroche en restant à moins de 100 milles dans leur sillage, tout en essayant de creuser l’écart avec nos poursuivants.”

© Sam Greenfield/Volvo Ocean Race

La modification de la zone d’exclusion va de pair avec l’arrivée d’une nouvelle zone de haute pression, tout droit venue du nord-ouest, et qui va s’installer le long de cette ligne interdite. Cela devrait entraîner la création d’un étroit couloir large de 100 milles, dans lequel les 7 Volvo Ocean 65 vont s’engouffrer un à un dès demain matin. Ça promet encore quelques manœuvres pour les équipages fatigués, qui n’ont eu aucun répit ces derniers jours, au contact de conditions dignes… du grand sud !

Dee Caffari nous confiait “il y a quelques marins qui n’ont pas retiré leur équipements, depuis plusieurs jours. Je ne crois pas que Liz ait retiré ses bottes et ses vêtements récemment, et elle n’a clairement pas dormi dans son sac de couchage depuis un bout de temps. Le changement au niveau de la zone d’exclusion va aussi nous permettre de reprendre le rythme normal, puisque l’on va longer une zone de haute pression.”

En septième position, AkzoNobel continue de naviguer avec les voiles d’avant, puisque le rail de GV n’est pas encore réparé et l’opération menée par l’équipage hier n’a pas été un succès.

La troisième étape peut sembler une éternité pour les marins, pour qui le combat continue jusqu’à Melbourne, où les premiers sont attendus à partir du 24 décembre. 

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